Les données de recherche suggèrent que les besoins en santé mentale augmentent chez les jeunes dans de nombreux pays. Les déterminants de la mauvaise santé mentale sont complexes, souvent liés à une combinaison de facteurs sociaux, économiques et génétiques, y compris le rôle des inégalités, du désavantage socio-économique, des expériences négatives vécues pendant l’enfance et des changements sociaux et culturels.

Les services rapportent une complexité et une intensité croissantes, de nombreux jeunes présentant des besoins dans plusieurs domaines. Il existe également des préoccupations concernant les inégalités en matière de santé, les jeunes vulnérables étant soit exposés à des taux plus élevés de besoins en santé mentale, soit confrontés à un accès, une expérience ou des résultats de services plus défavorables.

Par conséquent, on reconnaît de plus en plus l’importance du travail en partenariat au sein du système, car les façons traditionnelles de configurer les services dans les domaines de la santé, de l’éducation et des services sociaux peuvent souvent conduire à des soins fragmentés et inefficaces ou aggraver les inégalités en matière de santé.

Le travail en systèmes nécessite un leadership capable de franchir les frontières organisationnelles pour développer une vision et une stratégie partagées, soutenues par un langage, des principes et des résultats communs. Il requiert également un ensemble de compétences différent, qui dépasse la focalisation sur l’engagement individuel pour impliquer une action collective et collaborative, en reconnaissant le rôle important des données.

Au cours de la session, les enseignements tirés de l’Angleterre seront partagés et les participants seront encouragés à réfléchir à la manière de les appliquer pour développer des réseaux régionaux de soins.